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dimarts, 4 de desembre del 2012

Una bona notícia: Nasrin Sotoude deixa la vaga de fam

Avui dimarts 4 de desembre, després de 49 dies, l'advocada iraniana i lluitadora pels drets humans, ha abandonat la vaga de fam.

Article publicat el diumenge

La solidaritat que ha generat la seva lluita, dins i fora del seu país, ha aconseguit que el govern de l'Iran hagi aixecat la prohibició que la seva filla petita viatges a l'estranger, un dels motius de la seva vaga de fam.
Nasrin Sotoudeh ended her nearly 50-day long hunger strike

Desitjo que Nasrin Sotoude recuperi la seva salut molt malparada per les condicions de la presó i sobretot per la perllongada vaga de fam. I demano, jo m'hi comprometo, que no l'oblidem i la continuem acompanyant en la seva dura lluita. I fer-ho des de fora de l'Iran és fàcil. Per a fer-ho des de dins cal molt coratge. Per això vull compartir amb vosaltres les imatge d'aquestes dones iranianes a Teheran que han sortit al carrer en solidaritat amb Nasrin Sotoude. 

Dones a Teheran en solidaritat amb Nasrin Sotoude

Les he trobada en un web NO PASDARAN  i han estat pujades a la xarxa unes hores abans que de tenir coneixement que Sotoude havia abandonat la vaga de fam.

2 comentaris:

anna gonzález batlle ha dit...

AMB L'ESPERANÇA DE LA LLIBERTTAT (1)

Us deixo un extracte de la carta que ha escrit Nasrin Sotoudeh.

És una carta d'agraïment a les persones que li han fet costat durant la seva vaga de fam, on explica les raons de la seva acció

Il est de mon devoir d'exprimer ma gratitude et ma reconnaissance à toutes les personnes qui par leur bienveillance et leur bonté ont prêté attention à cette question.

Aux groupes publics et sociaux, en particulier les mères en deuil qui ont perdu leurs enfants dans le Mouvement de 2009 (j'ai eu l'honneur de représenter quelques-uns d'entre eux) les Mères pour la paix et les militants des droits des femmes, des prisonniers politiques dont j'ai l' l'honneur d'avoir partagé l'emprisonnement, à mes chers compagnons de cellule qui connurent les affres liées à ma grève de la faim, et bien sûr, mon mari et ma petite fille qui ont enduré de grandes souffrances.


Aux militants des droits humains à travers le monde, ceux issus de la diaspora iranienne qui, après le Mouvement 2009, ont montré à quel point leur présence est la restauration des droits de l'homme et de la démocratie en Iran.

A ceux qui ont utilisé leurs droits individuels et leur liberté pour se joindre à nous et appuyer des demandes qui, en surface, semblait ne concerner uniquement que ma petite famille.

Ces personnes courageuses qui ont personnellement décidé de participer à ma grève de la faim, et bien sûr, m'ont fait part de leur inquiétude pour les grévistes de la faim. Elles m'ont fait comprendre comment la grève de la faim d'une personne peut créer et entraîner les autres à s'inquiéter et être concerné.

Cette action m'a donné une lourde responsabilité car ils avaient décidé de lancer une grève de la faim pour me soutenir.

Aux militants des droits humains à travers le monde qui m'ont aidé dans ma résistance. Et chaque fois que je pense à quel point les êtres humains sont nobles de l'autre côté des océans par leur soutien et leur sympathie à ma cause, cela nous aide ma famille et moi-même à supporter ce fardeau.

Je sais que vous étiez inquiet au sujet de ma grève de la faim. Je voudrais que chacun sache que moi aussi je m'inquiétais du souci que cela causait à chacun.


continua en el següent comentari

anna gonzález batlle ha dit...

AMB L'ESPERANÇA DE LA LLIBERTAT (2)

Mais pourquoi je n'étais pas prête à mettre un terme à ma grève de la faim ?

Moi, avec mes clients et des dizaines de prisonniers politiques qui sont en prison simplement à cause de leurs belles actions, avons passé des jours bien difficiles mais précieux en prison.

Je supporte maintenant fièrement d'être emprisonnée parmi des militants civils, des militants politiques, des prisonniers d'opinion, nos compatriotes bahá'ís et des chrétiens dont j'ai eu l'honneur de représenter quelques-uns d'entre eux ; eux qui ont reçu des peines injustes pour simplement vivre selon leurs croyances.

Après toutes les injustices, ils (le régime) ont même eu recours à des peines contre les familles. D'abord ils ont poursuivi mon mari et puis ils ont créé de nouvelles accusations contre lui.

Après l'arrestation de ma famille et de mes enfants pendant des heures, même si, ce n'est seulement que des heures, ils ont créé de nouvelles charges sur ma fille de douze ans. Puis, dans un jugement hâtif, ils lui ont imposé une interdiction de voyager à l'étranger.

Ma fille, comme tous les autres enfants à cet âge et pas plus que les autres enfants, a le droit de vivre sans la peur de la menace et de la punition.

Auparavant, j'ai eu l'honneur de défendre les enfants de mon pays. Punir les enfants est absolument interdit, et encore moins pour les charges politiques reprochés à leurs parents.

Mais bien sûr, ce genre de punition n'a pas été seulement limitée à ma famille. Pour expliquer l'ampleur de ce traitement injuste, il suffit de rappeler que, parmi les 36 femmes détenues incarcérées dans le pavillon des prisonniers politiques, les famille de 13 d'entre elles sont emprisonnées ou en cours de procès judiciaire.

Ce chiffre représente un tiers des prisonnières politiques. Dans ce groupe, certaines ont plus d'un membre de leur famille emprisonné ou sous poursuite judiciaire.

Pour protester contre la répression des familles (la punition de ma famille était un exemple de ce genre de traitement), j'ai lancé une grève de la faim.

C'est mon espoir que le châtiment des familles soit retiré de la politique de menaces et de pressions.

Encore une fois, je tiens à exprimer ma sincère gratitude et ma reconnaissance à tous ceux dont le soutien constant ne m'ont pas laissée seule dans cette entreprise et à déclarer ma confiance dans le chemin qui va certainement conduire à la justice, l'État de droit et la démocratie.


Avec l'espoir de la liberté



Nasrin Sotoudeh, Evin, Décembre 2012